des élites (XVIP-milieu du XIXe siècle)», in: A. Eiras Roel, D. L. Gonzalez Lopo (éd.), Mobilité et migrations internes de VEurope latine, Santiago de Compostela 2002, p. 47 ss.
28 A.-L. Head-König, «Hommes et femmes dans la migration: la mobilité des Suisses dans leur pays et en Europe (1600-1900)», in: A. Eiras Roel, O. Rey Castelao (éd.), Migrations internes et medium-distance en Europe, 1500-1900. Ière Conférence européenne de la Commission internationale de démographie historique, Santiago de Compostela 1993, Santiago de Compostela 1993, p. 205-225, ici p. 234 ss.
29 R. Bühler et al., Schweizer im Zarenreich. Zur Geschichte der Auswanderung nach Russland, Zürich 1985, p. 299.
30 Pour les Grisons, voyez J. Mathieu, Bauern und Bären: eine Geschichte des Unterengadins von 1650 bis 1800, Chur 1987, p. 229.
31 L. Lorenzetti, «L’emigrazione ticinese tra il 1850 e il primo dopoguerra: tendenze, specificità regionali, percorsi», in: Partire per il mondo. Emigranti ticinesi dalla metà dell Ottocento,Castagnola 2007, p. 47.
32 Ainsi la commune de Rothrist, en Argovie, finance le départ de 305 personnes en 1855, soit 13% de la population, mais moins de la moitié des personnes part de son plein gré. Cf. A. Schriber-Wyss, Die Rothrister Auswanderung von 1855, Zofingen 1994, pp. 45, 64, 79.
33 A titre d’exemple, voyez K. Anderegg, «Auswanderung und Delinquenz: das Abschieben von Walliser Strafgefangenen nach Amerika im dritten Viertel des 19. Jahrhunderts», Schweizerisches Archiv für Volkskunde, 80, 1984, pp. 183-200.
34 Il s’agit d’un phénomène non négligeable. Entre 1875 et 1898, le canton procède à l’expulsion de 10’319 personnes.
35 M.-R. Stahel, «Rückwanderung in die Schweiz. Dargestellt in einzelnen Fällen aus den Kantonen Zürich, Bern, Genf. Diplomarbeit der sozialen Frauenschule Genf», Schweizerische Zeitschrift für Hygiene und Archiv für Wohlfahrtspflege, 13, 1933, pp. 725-726.
36 Les grandes difficultés qu’entraîne le retour forcé est bien décrit dans le cas du retour des Russes à Mollis considéré comme un déclassement social. L’exil géographique se double d’un exil intériorisé et le refus d’intégration des parents s’accompagne de l’interdiction faite aux enfants de parler une langue autre que le russe alors qu’ils fréquentent l’école du village. Cf. Bühler et al. (voir note 29), pp. 213-214.
37 Ainsi, en 1927, 7164 émigrés sont assistés par les sociétés de bienfaisance suisses à l’étranger et 575 sont rapatriés; en 1932, 9445, respectivement 718. Cf. Stahel (voir note 35), p. 726.