Mrs Loisel, n’avait jamais caché à aucune personne de sa connaissance son sentiment sur ce point essentiel :
— En vérité, Maud ma chère, avait-elle coutume de dire, vous êtes délicieusement angélique, je vous assure.
Mr Loisel sans doute avait été secrètement informé d’une telle bienveillance. Aussi est-ce chez cette dame qu’il envoya Mrs Loisel le jour qu’il la vit pleurer à chaudes larmes sur un carré de bristol, à la pensée que faute d’une parure de diamants, elle ne brillerait pas de tout son céleste éclat au raout suivi de bal que le Syndic des Attorneys londoniens offrait à la corporation de ses respectables collègues.
Mrs Loisel se rendit chez Mrs Forestier.
— Je me demande, en vérité, ma chère, comment vous faites pour être toujours aussi délicieusement angélique, dit celle-ci en la voyant entrer.
— Je vous remercie, madame, vous êtes