volant de biais sur le fond délicatement embrillanté d’un pasquillage d’argent, tombait jusqu’à ses pieds, chaussés de souliers noirs à la reine. Ainsi élégantisée, Mmeͤ Loisel eût tenté l’art des Latour, des Slingelandt, des Lawrence et des Rosalba Carriera ; elle possédait à la fois ce magnétisme souriant qu’exercent les adorables portraits du XVIIIͤ siècle, et cette captivance flexible qu’on voit aux Geishas d’Hokousaï et d’Outamaro.
La princesse de M… disait un jour : « Nulle part la cohésion de molécules dont est fait l’être humain ne s’agrège plus harmonieusement qu’au bal. »
En effet, ce soir-là, Mmeͤ Loisel goûta une des vanités les plus rares qui peuvent gratouiller le tréfonds de la féminité.
Lorsque, avec à son cou l’entrelacs diamanté prêté par son amie, Mmeͤ Loisel pénétra dans les salons éclairés a giorno, où déjà les