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LE POTAGER D’IPHIGÉNIE
Les environs de Pont-à-Mousson participent des sentiments les plus âpres et les plus nobles du monde. Longtemps, je suis demeuré à aimer ce pays de telle façon que, si mauvais procédés qu’il ait eus pour moi dans la suite et quand même cet échauffement qu’il me donne, m’apparaît déraisonnable, cela jamais ne puisse être effacé que nous n’avons fait qu’un, et que j’ai participé de sa gravité pathétique après tant de vaines agitations.
J’y avais découvert un petit domaine où j’étais venu me fixer en compagnie de la jeune Iphigénie, une aimable fille de dix-huit ans dont le visage aux traits purs rappelait celui de la Victoire de Samothrace. Comme Iphi-