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Monsieur,
Je reçus, l’autre matin, certain petit paquet que je défis, et qui était un livre imprimé chez Barbin, où je vis que mon nom s’étalait tout au long sur la première page. J’eus d’abord quelque surprise, d’autant que le paquet avait mis deux siècles et demi à me toucher. Mais, à la réflexion, cela n’est point surprenant, m’étant retiré du monde et fixé pour le présent aux Champs-Élysées.
J’eus la curiosité de lire cet ouvrage, et je demeure encore confondu du degré d’audace où se peut porter le zèle d’un faussaire. Vous saurez que jadis, par manière de passer le temps et pour ce que j’étais empêché par l’in-