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L’HOMME À L’OREILLE DE CIRE
Quand je pénétrai dans le logis de mon ami Sherlock Holmes, je le trouvai seul, assis au coin du feu. Tous ses traits exprimaient le bien-être et la béatitude.
— Ah ! vous voilà, Watson, me dit-il en me tendant la main. Vous le voyez, mon cher, je me repose, ce qui n’est guère dans mes habitudes.
À peine avait-il prononcé ces mots que le domestique vint nous avertir qu’un gentleman demandait à parler à M. Holmes.
Quelques secondes après, nous vîmes entrer un homme très brun, d’une trentaine d’années ; il se tint debout dans l’ombre que projetait l’abat-jour, et nous fit ce récit :
— Je suis originaire du comté de Middlesex,