Croix vivifiante du Christ, passaient-ils leur temps complètement nus, comme devraient l’être tous les êtres simples et purs, conformément à la parole de l’Évangéliste, qui a dit : « Celui qui ne veut pas vivre en vérité mourra comme le rameau arraché de l’arbre[1]. » Toutes ces femmes ressuscitées de l’erreur rivalisaient de zèle, et leur présence sanctifiait l’isba, dans laquelle régnait une perpétuelle odeur de ragoudvo[2].
Mais Ivan Labibine observa que son entourage dépérissait. Une nuit qu’il était étendu, la tête appuyée sur un vieux chaudron, en vrai disciple du Christ qui dort mal sur un oreiller mou, il pensa : « Les enthousiasmantes théories sociologistiques d’Henry George et de Spencer enseignent que ceux qui se sont adonnés aux vices des mondains et des mondaines, tels que la morphine, le vin, l’amour et