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LA FÊTE DE GENTIANE
Gentiane Rasurel considère les préparatifs du five-o’clock qu’elle doit offrir cet après-midi à ses amies. Dans le salon-salle à manger de l’appartement clair et simplet qu’elle habite, rue Mouillou, près du Jardin des Plantes, la table est dressée déjà : des petits beurres, des olibets, des macarons. Auprès, un baba au rhum et des cigarettes, pour Lucia Vendangeur, qui ne déteste pas l’alcool et le tabac.
Gentiane lève les yeux vers la muraille, tapissée avec goût d’un papier de style moderne, et où des Vierges préraphaélites, encadrées de baguettes blanches, alternent avec des brevets sous verre, des gravures de