V
Chaque jour, quand j’arrive, après avoir été relever le point sur l’Amiral-Picard toujours au radoub, je trouve Papaoutemari en train de jouer à un jeu différent.
Elle est coquette, cette petite. La glace que j’emploie pour me raser est, dans son esprit, quelque chose de prodigieux. Elle la prend, se regarde, puis passe vite la main derrière… Personne !… Surprise, irritée, elle vient vers moi, me tire par la manche et me demande des explications dans sa langue qu’aucun missionnaire ne parle sur la surface du globe, et que nul n’a pu m’enseigner.
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Elle veut s’instruire, et montre pour m’imiter une volonté touchante de perfectionnement. Comme elle a vu cirer mes bottes, elle a essayé l’autre jour de faire briller ses pieds en les frottant avec ma brosse à dents et de